Skip to main content

L'Oribus &
Histoire et société en Mayenne

L’ORIBUS N°91 – Novembre 2014

Au sommaire :

De la guerre possible à la guerre réelle (janvier – juillet 1914) , Jean Steunou
La Mayenne entre en guerre (août – décembre 1914), Jean Steunou
Saint-Germain-de-Coulamer dans la guerre. Au jour le jour, les notes du curé Chantepie (28 juillet 1914 — 25 novembre 1914), Gaston Chérel
Fernand Vadis, correspondance d’un poilu ernéen (1915-1916), Jean Steunou

En résumé :

De la guerre possible à la guerre réelle (janvier – juillet 1914) , Jean Steunou
Le 2 août, la guerre est déclarée. L’annonce de la mobilisation fut-elle une surprise ? L’étude de plusieurs journaux mayennais permet, dans une certaine mesure de répondre à cette interrogation. De janvier à août 1914, l’affrontement avec l’Allemagne est un thème rémanent dans la presse. Pour autant l’éventualité d’un conflit n’est pas forcément certaine. Les opinions varient.

La Mayenne entre en guerre (août – décembre 1914), Jean Steunou
Le 2 août, la guerre est déclarée. En Mayenne, selon les rapports officiels et la presse, l’annonce de la mobilisation se fait dans l’enthousiasme. Ce moment passé, il faut entrer dans la guerre. Laval et Mayenne bruissent du départ des soldats puis le département s’organise face à cette situation : adaptation de la vie économique et sociale en l’absence des hommes, surveillance du territoire et des personnes, accueil des nombreux soldats blessé, attente des nouvelles du front…

Saint-Germain-de-Coulamer dans la guerre. Au jour le jour, les notes du curé Chantepie (28 juillet 1914 — 25 novembre 1914), Gaston Chérel
Le soir du 28 juillet 1914, Auguste Chantepie, curé de Saint-Germain-de-Coulamer, relève ses observations dans son journal. Sont ici publiées ses notes jusqu’au 15 novembre 1914. Il montre, sur le vif, comment la Grande Guerre entre dans le quotidien de ses paroissiens. Se dessine ainsi, dans le village de Saint-Germain, un réseau social et compassionnel où le curé tient une place éminente.

Fernand Vadis, correspondance d’un poilu ernéen (1915-1916), Jean Steunou
Fernand Vadis est un jeune instituteur ernéen. Réformé, il s’engage néanmoins et est incorporé à Orléans au 131e RI. Engagé sur le front, dans le nord-est de la France, il envoie régulièrement des cartes postales à ses parents. À ces derniers mais aussi à son entourage, y compris ses élèves, il adresse de longues lettres…